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La Caproga optimise ses flux

Depuis cinq ans, la Caproga a investi, chaque année, 5 M€ dans des outils de stockage, comme ici au silo de Saint-Hilaire-sur-Puiseaux (Loiret), doté d'une capacité de 24 000 tonnes.

Après de nombreux investissements dans les stockages, la coopérative Caproga souhaite devenir plus performante dans ses procédés.

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« Nous devons accompagner la croissance et les évolutions de la coopérative », résume Sébastien Marty, directeur de la Caproga, coopérative implantée dans l’est du Loiret.

Depuis cinq ans, les silos sortent de terre comme des champignons ! La Caproga a investi, chaque année, 5 M€ dans des outils de stockage, comme à Saint-Hilaire-sur-Puiseaux (Loiret), avec 24 000 tonnes de capacité, à Sépeaux (Yonne), 12 000 t et un bâtiment d’engrais, ou à Migennes (Yonne), 10 000 t avec un embranchement fer.

Malgré cela, les capacités de stockage sont encore en dessous de la collecte de grains, qui varie entre 600 000 et 650 000 t/an. « Il y a deux ans, nous avons ouvert un site dans la Nièvre. C’était une belle réussite, nous sommes passés de 0 à 15 000 t », ajoute le directeur.

Suivre le débit de moisson

Maintenant que le stockage est en place, la coopérative souhaite optimiser ses procédés. Son plan quinquennal pour 2023-2028 vise à améliorer la manutention dans les silos et dans son moulin, à agrandir des plateformes de réception, à améliorer les conditions de travail des salariés, à mieux gérer les poussières dans les silos… Bref, à être plus performant.

Cet axe de travail est omniprésent chez les organismes stockeurs afin de minimiser les charges, mais il le sera encore davantage dans les prochaines années, avec l’agrandissement des fermes et l’augmentation des débits de chantier lors des moissons. « Nous voyons de plus en plus de grandes fermes. Les agriculteurs sous-traitent davantage de services à la coopérative, mais également à des entreprises de travaux agricoles. Dans ce dernier cas, d’énormes quantités de grains arrivent en très peu de temps. Un silo de 30 000 t peut être rempli en quelques jours. Il faut suivre ! », indique Sébastien Marty.

Les travaux pour améliorer les conditions de travail ont déjà commencé. À Nogent-sur-Vernisson (Loiret), l’un des plus gros sites de la coopérative (80 000 t, embranchement fer), des bureaux viennent d’être construits pour les cinq permanents.

Du photovoltaïque pour diminuer les charges

Comme de nombreux organismes stockeurs, la Caproga a été fortement touchée par la hausse de l’électricité et du gaz. Sa facture énergétique a triplé en 2022-2023 et pourrait encore s’enflammer en 2024. Pour diminuer ses charges, la coopérative avait installé il y a deux ans du photovoltaïque en autoconsommation au niveau de sa station de semences. Celle-ci produit ainsi 20 % de sa consommation électrique. « Nous allons essayer d’agrandir notre parc photovoltaïque, ajoute Sébastien Marty. Avec les prix d’aujourd’hui, un nouveau bâtiment est amorti beaucoup plus rapidement. »

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